HERBICIDES CÉRÉALES Le raisonnement fait mouche
Preuves à l'appui, Bayer CropScience démontre l'impact positif sur l'efficacité du désherbage des mesures agronomiques et de l'alternance des modes d'action.
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Depuis 2004, Bayer s'appuie sur une plate-forme d'essais pluriannuels à Eaux-Puiseaux (Aube) permettant de montrer l'intérêt à long terme d'associer au désherbage chimique des pratiques telles que le faux semis ou le labour en monocultures de blé. Cette année, la firme ouvre aux visites son autre plate-forme de Mer (Loir-et-Cher) initiée en 2008 et qui intègre en plus la rotation des cultures au travers d'une succession blé/colza/blé.
Les applications précoces et l'alternance des modes d'action prouvent, elles aussi, leur utilité pour mieux désherber et lutter contre les phénomènes de résistance de graminées adventices à certains herbicides. La rotation élargit la palette des solutions. De plus, avec sa nouveauté Fosburi, Bayer introduit cette année un nouveau mode d'action (flufénacet) dans l'éventail des herbicides d'automne .
Prise de conscience sur le terrain
A force de démonstrations, les preuves apportées par Bayer semblent faire écho. « Sur le terrain, les prescripteurs et nous-mêmes constatons une prise de conscience de la part des céréaliers », confirme Jean-Paul Souchal, chef de marché herbicides céréales, chez Bayer. De 2005 à 2009, les situations extrêmes ont ainsi reculé. Selon Bayer, le nombre de producteurs qui excluaient systématiquement le labour de leurs pratiques régresse et la technique du faux semis se développe. Le désherbage précoce à l'automne suscite de plus en plus « d'intentions favorables », souvent remises en cause par la météo. A l'automne 2009, 30 % des céréaliers ont désherbé tôt. Chez Bayer, on signale aussi que la préconisation du désherbage à la parcelle progresse et qu'il faut environ cinq ans pour renverser une situation très problématique.
L. C.
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